Nous mettons nos archives à disposition mais la mise en page n’est pas encore corrigée

Tests : NESGBSNESN64GBANGCDSWii3DSWii U

Inazuma Eleven 2 : Tempête de Feu & Tempête de Glace

Le

par

A la manière du Professeur Layton, on devra s’habituer à recevoir notre Inazuma Eleven annuel. Sorti trois ans plus tôt au Japon, nous avons un sacré décalage avec l’épisode actuel japonais. Contrairement à eux qui ont déjà reçu le premier épisode Nintendo 3DS, soit le 4ème épisode de la série, nous restons pour le moment sur cette bonne vieille Nintendo DS, qui nous a tant gâtés, avec ce second épisode.
L’enjeu du match : faire mieux que son aîné prometteur mais qui pêchait sur pas mal de points.

Histoire

Mark, le capitaine gardien et sa brillante équipe d’Inazuma sont heureux : ils viennent de gagner le Football Frontier (histoire du premier épisode) la semaine dernière et sont désormais reconnus dans tout le pays, au point de signer des autographes ! Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’à l’arrivée surprise… d’extra-terrestres ! Ces derniers débarquent au collège Raimon pour tout détruire grâce à leur ballon de football en plomb et leur puissance surhumaine. Leur objectif ? Montrer leur domination raciale par le football. Un match se lance entre eux et l’Inazuma Eleven, qui se fait littéralement démonter, plusieurs joueurs finissant à l’hôpital. La sanction est immédiate : les extra-terrestres de l’Alius Académie détruisent le collège Raimon et partent en faire de même à l’ensemble des collèges du pays. C’était sans compter sur Mark et son équipe qui reprennent très vite leurs esprits et décident de voyager dans tout le pays pour à la fois recruter les meilleurs joueurs et contrecarrer le plan de cette fichue Alius.

Autant être clair : dans Inazuma Eleven 2, vous sauvez le monde grâce au football ! Si vous arrivez à battre vos ennemis dans un match de football, ceux-ci décident d’un coup de tout lâcher. C’est assez débile raconté comme ça, mais l’effort de mise en scène fait qu’on a l’impression que c’est tout à fait crédible. D’ailleurs le début du jeu est particulièrement pêchu, on vous bombarde de cinématiques à tout va pour vous mettre dans le jeu tout de suite. Le style joue dans la démesure à outrance, tous les codes du shonen sont représentés : les poses classes, les énorme explosions, les discours d’amitiés… et sont amplifiés puissance 1000, à tel point qu’on se demande parfois si on n’est pas en face d’une parodie. Bref, ce n’est pas vraiment original mais c’est diablement efficace et on rentre dans l’histoire.

Dommage cependant que les dialogues soient souvent creux et même parfois très niais. On assiste aussi à de nombreuses scènes gags entre les personnages, mais l’humour tombe trop souvent à plat. Mention spécial au gros froussard de l’équipe qui parle tout le temps de bouffe, il est vraiment lourd et j’ai juste envie qu’il la ferme à chaque fois qu’il l’ouvre. Si c’était à petite dose, ça irait, mais ça arrive trop souvent ! Ça se comprend par le fait que le jeu est avant tout fait pour les enfants, mais je ne vous cache pas que vous risquez parfois de marteler le bouton A à donf pour stopper cette succession de dialogues ennuyeux.

Je vous parlais des cinématiques. Le problème avec celles-ci c’est qu’on en a énormément au début du jeu, très peu au milieu et un peu plus vers la fin. Ce n’est pas du tout régulier et c’est fort dommage, surtout que ce défaut était déjà présent dans le premier épisode.

Un tunnel alternatif ?! Trop fort ces E.T…

Graphismes

La série Inazuma Eleven a toujours été prévue pour être une trilogie avec un épisode par an. Après tout, cette formule a souvent fait ses preuves durant cette génération. Vous comprendrez donc que le moteur graphique du jeu est exactement le même que celui du premier. Dans l’aspect, rien n’a changé, on assiste ici à une jolie 2D isométrique que ça soit en match ou hors match. Cet épisode a pour mérite de varier ses environnements, on a donc une plus grande variété graphique : forêt, montagne, neige, plage, villes anciennes, villes nouvelles… de quoi mettre en valeur les jolies couleurs.

La grande amélioration vient des personnages. Dans le premier épisode, beaucoup de personnages avaient un chara-design vraiment limite. Les nouveaux personnages de ce second épisode respirent la classe, surtout grâce à leur aspect visuel. La différence entre Kévin et Shawn se passe de commentaire. C’est fou comment ça peut jouer. On s’attache beaucoup plus facilement à ces nouveaux personnages, uniquement grâce à ça. Cependant, comme le jeu contient plus de 1500 personnages, on a une multitude de ratés à sale gueule que personne n’utilisera jamais. Sauf si un mec a pour idée de créer l’équipe la plus moche possible ?

Je reviens sur les cinématiques. Elles sont de qualité ! L’animation est précise, les traits sont bons, de même facture que l’animé, pour ceux qui le regardent. En plus,ce n’est pas trop pixélisé. J’ai déjà vu des jeux DS avec cinématiques mal compressées. Ici le rendu est clean, merci Mobiclip !

Kévin et Shawn (images du dessin animé).

Gameplay

Tout comme les graphismes, le gameplay du premier épisode a été repris de façon intégrale. Cependant, on peut signaler deux nouveautés qui rendent les matchs encore plus passionnants. Comme première nouveauté, vous avez désormais la possibilité de tirer de n’importe où du terrain. Si vous voulez la jouer Mark Landers qui tire au coup d’envoi, vous pouvez ! Le but adverse n’étant pas toujours visible en fonction de votre position du terrain, il faudra cliquer sur le « T » en haut à droite pour enclencher ces tirs de loin. De plus, certains tirs spéciaux ont désormais un symbole « T » placé dans leur nom. Cela signifie qu’ils pourront être enclenchés via un tir de loin, contrairement à ceux qui n’ont pas ce symbole et qui seront donc utilisables uniquement proche du but.

Avec ce système de tirs de loin, votre gardien risque d’être beaucoup plus sollicité qu’avant. Sachez cependant que plus le tir est effectué de loin, moins il a de chances de rentrer. De plus, et c’est la seconde nouveauté, certaines techniques de défense sont muni d’un symbole « B ». Cela signifie qu’un joueur pourra bloquer un tir, peu importe le type de ce dernier. Vous pouvez donc tirer de n’importe où, mais la chance que votre tir atteigne le gardien adverse est désormais réduite. L’équilibrage est donc toujours là.

Ces deux nouveautés rendent les matchs encore plus dynamiques qu’ils ne l’étaient avant. C’est très bien mais certains défauts persistent : les gardiens sont trop faibles, et surtout les matchs ne durent pas assez longtemps. On a des remplaçants mais ils ne servent à rien puisqu’on a rarement besoin de changer nos joueurs vu qu’ils ont toujours assez de PE (équivalent de point de vie dans un RPG) et PT (équivalent de point de magie). Le jeu mériterait aussi d’accentuer sa dimension stratégique. Même s’il y a du progrès, les matchs se résument beaucoup trop au rapport de force entre les personnages et pas à notre propre intelligence.

J’ai oublié de vous parler d’une dernière nouveauté. Certains joueurs ont désormais « une double personnalité ». En gros, si vous changez leur personnalité, leurs caractéristiques, leurs techniques et leur position favorite sur le terrain changent. Ils conservent cependant leurs PE et leur PT. Je ne vois pas trop l’intérêt vu qu’on a des remplaçants mais bon pourquoi pas.

Durée de Vie

Peut-être le plus gros progrès du jeu par rapport à son ainé ! Pour commencer, le jeu est plus long à terminer. Alors qu’on était à 15-20h dans le premier pour la quête principale, ici on atteint plutôt les 20-25h. Ensuite, le nombre d’environnements à visiter a décuplé ! Forcément, dans le premier on se contentait de visiter une unique ville. Les allers-retours étaient nombreux et très vite lassants. Ici, on visite carrément tout le Japon ! Tokyo, Kyoto, Hokkaido, Mont Fuji, Okinawa… tout y passe. En plus, la difficulté du jeu s’est légèrement améliorée. Qu’on soit clair : le jeu est toujours facile, mais il propose déjà un peu plus de challenge que son ainé.

Et comme pour son prédécesseur, ce sont surtout les matches déblocables après la quête principale qui sont corsés. D’ailleurs ils sont encore une fois plus nombreux que dans l’épisode précédent. On passe d’une dizaine de matches à une trentaine. Bon en même temps, ils proposent d’affronter toutes les équipes de l’épisode précédent, du coup ça aide forcément !

Musiques et Sons

Allez commençons par le doublage français. Déjà on salue l’effort de Nintendo de faire une adaptation totale en proposant même le générique en français. On salue moins les doubleurs par contre. Que ça soit les dessins animés ou les jeux vidéo : ce n’est pas parce que c’est pour les enfants qu’on doit se permettre de faire un mauvais choix de casting et surtout un doublage basique, sans personnalité, parfois même ridicule. Vraiment dommage.

Pour les sons, c’est soft, ça se marie bien à la personnalité du jeu, on n’en demande pas plus. Quant aux musiques, c’est en net progrès (décidément !) par rapport à l’épisode précédent. Elles sont plutôt cool et on se surprend même à en chantonner certaines une fois sorti du jeu. Je donne une mention spéciale à deux d’entre elles : la musique des matches « classiques » et celle qui passe pendant les discours pleins d’émotion et d’amitié.

Contrairement à nous, les japonais ont le droit à deux génériques distincts en fonction de la version. Notre version française est calquée sur la version glace japonaise, moins « Shalalalala » que celle-ci.

En bref…

HISTOIRE : 14/20
C’est rigolo, bien mis en scène, mais ça reste surtout pour les mômes.

GAMEPLAY : 17/20
Encore mieux qu’avant et pourtant c’était déjà top ! Il reste quelques défauts mais bon, l’essentiel est là.

GRAPHISMES : 16/20
Une jolie 2D. Après c’est comme l’épisode précédent donc même note !

MUSIQUES et SONS : 14/20
Là aussi c’est beaucoup mieux que le précédent. Ce n’est pas encore la grande joie mais quelques thèmes resteront dans ma mémoire de joueur.

DUREE DE VIE : 16/20
Net progrès par rapport à l’épisode précédent. Vous en aurez pour votre argent, c’est sûr !

Si vous êtes vieux, préparez-vous à retourner en enfance, à l’image du générique français.

Note Finale : 16/20
+2 points par rapport à l’épisode précédent. Clairement, on s’éclate. Recruter ses joueurs, construire sa tactique et la mettre en œuvre pendant le match, c’est très addictif ! Le jeu a encore des défauts bien sûr, mais l’impression de bâclage ou de « peut mieux faire » n’est plus. Histoire sympa, jolie 2D, gameplay au poil, que demander de plus ?

Si vous n’avez pas joué au premier épisode, vous pouvez directement sauter sur celui-là. L’histoire du premier est loin d’être intéressante et ne vous handicapera pas pour la compréhension de celle-ci. Si vous avez joué au premier et que vous l’avez aimé, je pense que vous pouvez aussi franchir le cap. Il y a suffisamment de nouveautés pour que vous puissiez replonger dedans.

En tout cas pour ma part, j’ai hâte de voir l’épisode 3 sortir chez nous !

Bonus : Quelle cartouche choisir ?

Après lecture de ce test, vous avez décidé de passer le cap. Cependant une question cruciale surgit : Quelle version du jeu prendre ?

Pour le savoir, répondez à cette série de question :

1) Tu préfères :
a) Avoir froid
b) Avoir chaud
c) Je m’en fiche

2) Physiquement tu préfères les filles :
a) Brunes
b) Blondes
c) Rousses

3) Et au niveau du caractère, tu les aimes :
a) Intelligentes
b) Niaises
c) Autoritaires

4) Enfin, quel nom d’équipe claque le plus ?
a) Proeminence
b) DiamondDust
c) Les deux sont pourries

Maintenant on va calculer ton score en fonction de tes réponses.

1) a : +1 b : -1 c : 0
2) a : -1 b : 0 c : +1
3) a : 0 b : -1 c : +1
4) a : -1 b : +1 c : 0

C’est bon ? Alors si ton score est négatif, prend la version Tempête de Feu ! Si ton score est positif, prend la version Tempête de Glace ! Si ton score est de 0, tu es un gros chieur et t’as qu’à te démerder tout seul. Merci de ta participation, à l’année prochaine !